Intégration d’une piscine à Cabris
La contrainte d’un lieu doit toujours se transformer en atout !
Lorsque l’on créé un jardin, il faut toujours s’appuyer sur l’existant. Sur ce jardin, c’est la grande restanque qui me dicte la future piscine, traitée comme un bassin. Cette piscine s’offre à nous comme si elle avait toujours été là.
Les gens croient souvent que j’impose ma vision du futur jardin et je dirai… bien au contraire ! C’est le lieu qui dicte ce qu’il faut faire et je m’adapte au lieu ! Et c’est pour cela qu’en faisant voir plusieurs photomontages, on peut dire qu’il y en a toujours une qui, ELLE, s’impose… et qui nous fait comprendre que dans ce cas, les choses sont en ordre, bien en place… car cela semble évident.
Lorsque nous sommes dans un endroit que l’on a compris, que l’on est en phase avec lui, le projet en découle automatiquement. Je m’adapte à l’environnement : c’est le mur qui me dicte les margelles de la piscine, c’est l’aspect et la surface du terrain qui me dictent la piscine en un couloir de nage.
C’est ainsi que la piscine crée la perspective. Cette dernière entre en résonance avec l’environnement typiquement méditerranéen.
Le couloir de nage fait figure de point central. Le bassin en pierre s’intègre parfaitement dans le paysage. Les seuils anciens, ici traités comme des margelles, rappellent le côté rustique du mur existant. Et enfin, évidemment, l’aménagement végétal est dans un esprit totalement méditerranéen.
Savez-vous qu’il n’y a rien de plus difficile que de faire des choses simples ?